Thursday, December 15, 2005

Homme invisible ou femme limpide : que choisir ?

Ben je suis crevé alors je taperai ça demain. De toute façon mon niveau baisse avec la fatigue, vous avez bien vu ! Alors ça vaut mieux comme ça.

Sunday, December 11, 2005

Message d'Audrey : "nous avons trouvé plus près de notre lieu de travail, donc nous ne prendront pas votre appartement". Arg, tout est à recommencer !

Thursday, December 08, 2005

Audrey et Sandrine, hôtesse de l'air

Il est une loi immuable dans toute journée : si le matin arrive souvent très tôt, le soir ne manque pas de faire de même quelques heures plus tard. Ainsi, si le midi m'a offert la visite emprunte d'inutilité d'une comédienne indisociable de la tragédienne, le soir m'apporte son lot de future colocataires potentiels. Ce soir, je vais tenter de réaliser ce que l'on appelle un "combo" : deux colocataires d'un coup !

Pas la peine de s'attarder sur les détails, disons juste qu'elles s'appellent Audrey et Sandrine, qu'elles cherchent un pied à terre à Paris pour leur travaille d'hôtesses de l'air, et que dormir ensembles dans un même lit ne les dérange pas.

L'appart leur plaît. Attendons leur réponse...

Comédienne, tragédie et hôtesses de l'air...

Vous est-il déjà arrivé de vous lever le matin pensant poser le pied dans une journée chargée et fort constructive, pour n'en tirer qu'un bénéfice nul ? C'est ce qui allait m'arriver aujourd'hui, mais cela, à neuf heure du matin, je l'ignorais. Aurais-je pu tirer indice de mes lacets difficiles à faire ce maitin, ou bien de cette brique de lait à qui il a plu d'éclabousser le frigo ? Non, cela n'a rien à voir ; continuons mon histoire.

Journée chargée en perspective donc, avec une visite prévue ce midi : une dénommée Julie, comédienne de son état. Non, vraiment, je n'aurais jamais pu deviner que les choses se passeraient ainsi : à peine entrée, Julie fait preuve d'une certaine gauchesse, et cela ne fait qu'augmenter alors que la voilà plantée au milieu de sa future chambre, troublée. Debout près d'elle, je joue le bailleur rassurant et sympa en lui explicant tous les bienfaits de cette chambre, sa superficie, sa vue, ses meubles, ses transports pas loin... mais quelque chose s'est déjà brisé dans le coeur de la jeune fille et son compagnon d'habitat ne le sait pas encore. Au prix d'un effort qui semble incomensurable, Julie s'exprime enfin : "En fait... j'ai passé toute mon enfance dans un appartement comme celui ci... et je me sens trop mal à l'aise". On peut assez aiséement dire que je m'attendais à peut près à toutes les déclarations sauf à celle là. "Ton appart pue" eut été une possible cause de rétractation, mais l'évocation d'un souvenir d'enfance enfoui me prend de cours. Maladroitement, je propose à la fillette de visiter au moins une autre pièce, "enfin si tu veux". Elle veut, mais la vue du salon désagrège encore sa santé mentale au point pour moi de la voir se fléchir légèrement en marmonnant : "je me sens maaaal !". C'est la panique, dans un instant elle va fondre en larme. Pas un instant à perdre, d'ailleurs je n'ai pas à la pousser beaucoup pour qu'elle emploie ses dernière forces à franchir le pas de la porte, pour la seconde fois en moins de deux minutes. Record battu ! Curieusement, les forces reviennent à ce moment là, et confèrent à Julie un pas d'une rapidité exagéré qui lui vaut de se payer la porte de l'ascenseur en pleine poire. Du moins l'eusse-je apprécié, mon déplacement fortuit en eut trouvé une utilité. Car, à part un post de plus de qualité médiocre liée à la fatigue dans mon blog, on ne peut pas dire que cette visite en ait valu la peine.

Cependant tout n'est pas perdu : ce soir, et même si le titre du jour a quelque peu émoussé le suspens, ce sont deux hôtesses de l'air qui viennent visiter !

Tuesday, December 06, 2005

Le petit Nicolas, très petit, vraiment

L'Histoire avec un grand "H" possède sa ligne directrice ponctuée de grands évènements que tout le monde connaît, et se trouve en outre persillée d'anecdotes de moindre importance qu'il est commun d'ignorer. Les histoires avec un petit "h" ne sont pas en reste dans ce domaine, et si leurs évènements marquant ne peuvent prétendre être connus de plus d'une poignée d'individus pour les plus chétives, elles n'en possèdent pas moins une série d'évènements avec un petit "é" - un "é" minuscule dans ce cas, car, disons le franchement : c'est un dé à coudre, une tête d'épingle, que dis-je, c'est un un morceau d'atôme !

De ces morceaux ma foi de fort petite taille, mon aventure de maître colocataire possède un fragment, que je m'en vais vous conter aujourd'hui. Vous tous qui me preniez pour un vulgaire débauché uniquement capable de draguer grâce à sa pièce en trop, apprenez qu'il n'en est rien : je m'intéresse aux deux genres de la colocation, et s'il serait hypocripte de nier qu'une jeune étudiante sied fort bien à mes yeux, je ne renie point pour autant l'ambiance de franche camaraderie qu'un colocataire mâle serait suceptible d'apporter en ma demeure. Pour éviter qu'il n'y ait des faits aux mots qu'un flot infini de parole, j'ai décidé d'agir afin de prouver ma bonne foi... à tous autant qu'à moi même.

Ainsi donc, le mardi 6 décembre je recevais en ma demeure un specimen de sexe masculin. Et qu'en dire de plus que ce que le monde m'en réclame ? Rien, non, assurément : je n'en parlerai donc pas ici, tant il est vrai que l'évocation de ce rendez vous viril n'a pas suscité la moindre réaction de la part de mon entourage ! Si les prénoms de Valentine ou Vanessa avaient pour effet immédiat de déclancher le flot vocal ininterrompu de mes congénères, ce nouveau prénom est apparu tellement insipide qu'aujourd'hui même je ne m'en souviens plus ! Appelons le donc Nicolas, le temps de le qualifier de ce qu'il est, fut et restera dans l'histoire : un morceau d'atôme.

Saturday, December 03, 2005

Tout était calme depuis bientôt un mois, depuis la visite avortée de Vanessa. Le célèbre blog de colocation glissait lentement mais malheureusement dans l'oubli, et le monde ingrat semblait avoir déjà relégué les fantastiques sentations d'extase procurées quelque mois plus tôt au fin fond de son indifférence. Pourtant, une nouvelle ère s'annonçait sans que nul ne puisse alors en présumer : ce bon vieux bailleur en herbe découvrait en effet un nouveau site ayant pour sujet... les annonces de colocations ! Gratuit, en plus. "Chouette", se dit l'intéressé, convaincu que de nouvelles et trépidantes aventures l'attendait au détour de l'url.

Pourquoi je vous raconte ça ? Vous l'avez deviné : le célèbre blog de colocation, le mystérieux bailleur herbivore, les trépidantes aventures, tout cela, c'était...

C'était ...

(la suite au prochain épisode, en attendant dodo)

Monday, November 07, 2005

"Dans une heure" : expression martiniquaise signifiant "jamais"

Nous voilà lundi, et cette brave Vanessa ne m'a pas rappelé. Pourtant elle était d'accord et fort entousiaste jeudi soir, planifiant déjà d'emménager dès samedi matin. Je compose son numéro, et attend que Vanessa décroche :

Téléphone : tuuuuuut
Voix masculine : Allo ?
[Une voix d'homme ? Bizarre, c'est pourtant un numéro de portable qu'elle m'a donné]
Moi, surpris : Bonjour, je voudrais parler à Vanessa, c'est à propos de la colocation.
Voix masculine : Pourquoi appelez vous ce numéro ? (drôle de question, je viens de le lui dire)
M : Eh bien, c'est au sujet de la colocation avec Vanessa (j'ai l'impression de me répéter)
Vm : Elle ne vous a donné que ce numéro là ?
M : Oui en effet. (je crois qu'il ne m'aime pas)
Vm : ... Attendez un instant

Mes oreilles incrédules entendent le portable passer de main en main. J'ai l'impression d'avoir affaire à un standard, il ne manque plus que la musique d'attente.

Autre voix masculine : Allo ?
Moi : Bonjour...
Avm : C'est pour quoi ? (non je rêve, c'est vraiment un standard !)
M : J'aurais voulu parler à Vanessa au sujet de la colocation.
Avm : Déjà, vous vous trompez de numéro, ceci est le portable de son copain.
M : Oui mais c'est le seul qu'elle m'ait donné.
Avm : C'est pas le bon. (misère, un automate !)
M : Et Vanessa n'est pas là ? (essayons toujours)
Avm : Non, elle est absente. (courage, on progresse)
M : Et pour la colocation ?
Avm : Je ne suis pas sûr qu'elle vienne. (booon, cela résoud le problème !)
M : Ok, merci.

Et encore, j'ai raccourci ce dialogue, et l'ai mélangé avec un autre : j'ai du en réalité appeler deux fois, la première ne m'ayant pas permis de dépasser "Vm", qui m'a assuré que Vanessa me rappelerait. A la martiniquaise, bien sûr.

Bien, c'est ce qu'on appelle une tentative avortée. Allez, il y a d'autres colocs sur terre...


Friday, November 04, 2005

OK pour deux mois de coloc, mais pas avant une heure

La nuit porte conseil, et il en va de même de l'avis des autres. C'est décidé, je louerai la chambre à Vanessa. Je pianote sur mon portable :
"Salut, c'est ok pour la coloc !"
"Ah euh cool, mais je te rappelle dans une heure".

Cet anodin coup de fil allait me permettre de découvrir qu'à la manière des nuit lapones, une heure martiniquaise dure plusieurs jours...

Thursday, November 03, 2005

Une petite vieille s'écarte appeurée lorsqu'un individu peu louche mais baraqué la frôle à même pas deux mètre. Notre homme ne semble pas s'en soucier, apparament son esprit n'envisage pas le viol de personnes âgées pour ce soir, non, autre chose l'occupe. En précisant que je suis cet individu, la lumière devrait se faire pour vous amis lecteurs : oui, mes pensées sont nombreuses puisqu'une nouvelle visite de mon appartement vient d'avoir lieu !

Vous qui me lisez tranquillement assis dans vos fauteils confortables, sans doute ignorez vous les terribles danger dont le monde peut menacer une jeune fille fraîchement installée seule dans un F1. La malheureuse martiniquaise nommée Vanessa a cessé de l'ignorer lorsqu'en l'espace de deux mois, sa solitude s'est muée en colocation forcée au fur et à mesure que différents membres de sa famille débarquaient d'avion munis d'un aller simple. Et en conclut :"à six dans un F1, j'ai du mal à me concentrer quand je travaille". Tu m'étonnes... L'urgence n'est pas difficile à comprendre, et l'on comprend mieux pourquoi Vanessa s'est décidé si vite. A peine ma future amie avait-elle posé le pied dans sa future chambre qu'elle m'annonçait : "je suis d'accord pour la coloc". Sans même avoir vu le reste de l'appartement, ni inspecté quelque détail que ce soit de la chambre elle même. Là dessus, je dois dire que Valentine et Vanessa n'ont en commun que l'initiale de leur prénom. Quant à moi, je réserve ma réponse, préférant m'accorder une nuit de réflexion préalable.

Et dès mon retour de la gare, où j'ai racompagné Vanessa, une crainte surgit : et si l'histoire n'était qu'un éternel recommencement ? Non pas qu'il me déplairait de gagner à nouveau un mois de loyer pour trois jours de colocation, mais je crains surtout que le théorème vital ne s'applique dans l'autre sens. Vanessa était bien seule dans son appartement il y a deux mois, aujourd'hui ils sont six, et si elle coloue chez moi elle sera de nouveau seule. Mais pour combien de temps ?

Colocation : le retour

Ce matin, je me rasais bien tranquillement (eh oui ça m'arrive), quand soudain le téléphone sonne.

Téléphone: salut (voix sensuelle). Ca va ?
Moi: euh oui, je me rase là
T: c'est pas ce qui m'intéresse
M: Ah ? Euhhh... (grand moment de pression) C'est pour quoi ? (mince je crains)
T: J'appelle pour l'annonce
M: L'annonce ! (pas possible, quelqu'un me répond !). Hum, celle de Meetic ou de Amoureux.com ?
T: Non, celle de colocation.com (ho non, cette annonce là)
M: Aaheeeeuh oui oui, l'annonce pour copuler, aarrg non pour cohabiter ? (merde ma langue a fourché)
T: Oui c'est ça (zut, elle a l'air gêné, vite rattraper le coup)
M: Ca tombe bien que tu appelles car (allez, trouve quelque chose à dire) euh... j'étais justement en train de me raser et
T: C'est pas ce qui m'intéresse.
M: Héhé, non bien sûr (c'est pas vrai, quel con). Je comprends bien, tu sais.
T: ...
M: (oups elle ne parle plus) Donc tu disais ?
T: Que j'appelais pour l'annonce.
M: Ah oui l'annonce

etc etc... Finalement nous avons pris rendez vous pour le soir même. Et l'appartement lui plaît ! Peut être le retour de la colocation ?

Friday, October 28, 2005

Colocataire : expèce bi-sexuée, l'individu pouvant être mâle ou femelle. Sa reproduction peut s'effectuer de manière bisexuelle, mais également homosexuelle voire même... multi-sexuelle (plusieurs coloc entre eux) ! Un cas unique dans la nature !
Et qu'obtient-on après gestation ? Une petite colocation !

Bon... après mon délire du soir, quelques nouvelles :

_ Valentine a récupéré ses affaires, c'est fini entre nous.
_ Un jeune visiteur de 18 ans m'a fait faut bond hier soir. M'en fiche, il dormira sous les ponts si ça lui chante.
_ Une visiteuse viendra visiter dimanche matin. Ce serait donc une colocataire femelle.

That's all, good night

Sunday, October 09, 2005

Depuis quatre jours, j'aurais presque oublié que je suis désormais en colocation : Valentine étant à Angers, l'appart reste à mon usage exclusif ! Demain, elle devrait revenir pour la semaine, faisant reprendre son cours normal à notre colocation.

Sauf qu'à 21h je reçoit un texto : "Ne t'étonnes pas de ne plus me voir, j'ai décidé de stopper mes études et de rester à Angers. Je reviendrai cette semaine chercher mes affaires".

Donc pour résumer : j'aurai passé au total trois jours en colocation, et aurai vu ma colocataire presque deux heures en tout, si l'on compte l'heure de la visite initiale. Un peu décevant pour moi qui cherchait tout de même une expérience de colocation... mais il faut positiver : j'aurai gagné un mois de loyer pour pas grand chose, ce qui m'a permi d'arranger ma cuisine.

Récapitulatif des faits marquants :
_
samedi 17 semptembre, 16h34 : découverte de ma cuisine par Valentine, "aaahhh" de surprise face au simili-désastre (tout est relatif hein).
_ mardi 4 octobre, 22h23 : grand moment d'émotion, Valentine se brosse les dents devant moi. Peut être même qu'elle était nue sous ses vêtements.

Voilà... je crois que c'est la fin. Je vous tiendrai au courant si une nouvelle colocation pointe le bout de son nez. A bientôt peut être !

Thursday, October 06, 2005

Vous avez été nombreux à le réclamer, et aujourd'hui j'accède à votre requête : voici le blog qui retracera, jour après jour, mes aventures dans le monde merveilleux de la colocation. Alors, ajoutez le vite à vos favoris !

Commencez donc à lire par le bas afin de respecter l'ordre chronologique.

Wednesday, October 05, 2005

Troisième soirée de colocation : dans le hall de l'immeuble

Eh bien ce soir ce sera rapide : je croise Valentine en rentrant dans le hall de l'immeuble, sac au dos et Ipod aux oreilles. Elle m'explique que comme elle termine ses cours mercredi soir, elle part en week end.

Je trouvais déjà que Valentine ne semblait pas tellement se plaire ici, elle hésite à prendre ses aises dans l'appartement, gardant toutes ses affaires dans sa chambre plutôt que d'utiliser les placards. Ce soir, j'apprends que c'est au point de n'être à Paris que trois jours sur sept. Soit.

Tuesday, October 04, 2005

Deuxième soirée de colocation : le brossage de dents !

Cette soirée s'annonce très similaire à la précédente : moi assis dans le salon, Valentine enfermée dans sa chambre écoutant la télé (peut être même la regardant).

Que vais-je donc pouvoir vous raconter ? Elle a fini par sortir bien sûr, et... alors que nous étions plongé dans une intense discution sur la répartition des placards de la cuisine, ma jeune coloc se dirige imperseptiblement vers la salle de bain, et semble soudain oublier ma présence. Incrédule, je la vois saisir une brosse à dent, y étendre une sorte de pâte blanche, et se brosser les dents ! Oui, devant moi !!! J'en restais coît...

Voilà c'est tout. Ah si, comme je suis sympa j'ai décidé de partager avec vous ce moment d'intense émotion : voici la photo de Valentine se brossant les dents !
Edit: On m'a posé la question plusieurs fois, alors que ce soit bien clair : ce n'est pas une photo truquée !

Monday, October 03, 2005

Ce matin en me levant, je me dirige nonchalamment dans la cuisine afin de me subsanter comme chaque jour. Il est 8h30 du matin et un détail cloche, une sentation étrange qui m'envahi alors que je pénètre dans la cuisine. Aujourd'hui quelque chose est différent et sème le trouble en moi... c'est... comment dire... ce n'est pas la même cuisine qu'hier soir ! Le saut du lit n'étant pas un moment propice à la réflexion, je commence à me nourrir tout en faisant mon possible pour éveiller mes sens. C'est alors que je la vois. Une casserole, mais oui, une casserole de couleur rouge posée sur le plan de travail. Elle est arrivée pendant la nuit, et comment ? Par le train d'Angers vraissemblablement ! Les casseroles voyageant rarement seules, j'en déduis que Valentine est arrivée. Nous entrons donc officiellement dans l'ère de la colocation !

Je ne manque pas de raconter cette aventure troublante dès mon arrivée sur mon lieu de travail. La réponse est éloquente : "alors, on peut voir sa photo ?". Feignant d'avoir mal compris la question, je renvoie les curieux sur le site web des casseroles Téphal. C'est MA colocataire, non mais alors !

Enfin vient le soir, et je m'en retourne chez moi. Des sons de télévision s'échappent de la chambre louée, Elle est donc là ! Mais pourquoi n'est-elle pas plutôt avachie dans le canapé du salon ? Il faut sans doute attendre qu'elle se sente un brin plus à l'aise, après tout ça doit faire drôle d'emménager avec un inconnu. J'hésite à toquer à sa porte, il faudrait qu'on règle les questions de bail, mais bon, je ne vais pas stresser la jeune dès le premier soir, il faut qu'elle se sente chez elle ! D'ailleurs, c'est elle même qui vient finalement me rejoindre dans le salon, sous le prétexte de me demander de rebrancher les plaques de cuisson. On discute vingt minutes, le temps qu'elle parte manger dans sa chambre. Au passage elle me fait le chèque du loyer.

(Je suis fatigué et mes écrits sont de peu d'intérêt...)

Sunday, October 02, 2005

Nous sommes dimanche soir, et ma jeune amie a déjà déposé toutes ses affaires chez moi jeudi dernier. Elle doit arriver ce week end, mais à 21h elle n'est toujours pas là ! Un texto règlera la question : "désolé je savais pas que tu voulais que je prévienne, j'arrive demain". Demain... suspens...

Friday, September 23, 2005

Comme tout le monde me la réclame à longueur de journée, j'ai décidé de vous faire une faveur à tous : oui, vous avez bien compris, voici pour vous en exclusivité la photo de ma colocataire (1) !

Cliquez ici pour voir la photo !!!

Bon évidemment, je l'ai quelque peu censuré pour la rendre publiable. Certains détails "résillés" n'étaient pas trop montrables sur un blog tout public ;-)

(pas trop déçus qd même ?)


(1) : Le Petit Robert et la rousse confirment : "colocatrice" est un mot qui n'existe pas, ne comptez donc pas sur moi pour l'inventer.

Wednesday, September 21, 2005

Message de Valentine : "C'est ok pour la coloc". L'aventure commence !

Autour de moi la nouvelle se répand comme une trainée de poudre, tout le monde veut voir sa photo ! Comme dans le loft de M6, tout l'intérêt consiste à essayer de deviner si elle et moi allons conclure.

Saturday, September 17, 2005

Cela faisait un mois que cette chambre vide trainait désoeuvrée dans mon appartement, il était temps de lui trouver une occupation. C'est chose faite depuis aujourd'hui : je viens de recruter une jeune étudiante du nom de Valentine pour la louer à partir d'octobre ! Fut-elle humaine, cette bonne vieille chambre sauterait de joie, en attendant son vieux coeur se contente de battre la chamade... Enfin utile !

Alors voilà, Valentine est venu en train d'Angers afin de trouver une colocation de courte durée, un mois ou deux. Ce n'est en effet pour elle qu'une solution temporaire : son objectif, m'explique-t-elle, est de trouver une chambre à louer dans Paris intra-périph pour 350 euros par mois tout compris. Hum, nous sentons bien là l'insousciance d'une provinciale venant tenter sa chance dans la capitale, mais bien peu au courant des règles du jeu en vigueur dans celle ci... Pour 350 euros ma belle, tu n'auras guère mieux qu'un placard, et bien heureuse t'estimeras-tu si l'eau courante parvient jusqu'à lui ! C'est en des termes légèrement différents ("euh bah ça risque d'être chaud...") que j'explique la situation à ma future pensionnaire. Qui ne s'en émeux pas outre mesure : pour elle, la principale préoccupation est de savoir ce que vaut son école, car à part le fait qu'on y enseigne le "management", elle ne sait pas grand chose sur ces dix-huit heures de cours hebdomadaire, si ce n'est que cela semble bien peu. Nous verrons bien.

On continue la visiste de l'appartement. La chambre qu'elle occupera semble lui plaire, malgré le sol légèrement fissuré et les murs un tant soit peu tâchés. Par chance, elle ne remarque pas que la porte ne ferme pas, bah je compte rattraper le coup à la lime ce week end, et puis de toute façon son loyer doit justement me permettre d'entreprendre quelques menus travaux. En parlant de ça, nous parvenons justement à la pièce la plus dérangeante de l'appartement, je veux parler de :

LA CUISINE.

Ok j'exagère exprès pour faire monter la sauce, mais tout de même : la cuisine ne possède pour tout rangement qu'un placard situé sous l'évier, soit 80 cm de large (j'ai tout mesuré avant d'aller chez Ikea). Autant dire que parmi les ustensiles et autres victuailles, il y a eu des exclus du logement, qui campent partout où ils peuvent : sur le frigo, le lave linge, dans un carton rescapé du déménagement, voire par terre pour les plus mal lottis. Quant à leur organisation sociale, elle tient en quatre lettres : VRAC. Nous entrons et "Aaaah !". Cri de surprise de Valentine qui écarquille les yeux, mais pourquoi ? Flashe-t-elle sur ma cuisine à ce point là, ou bien ? Je jette un rapide coup d'oeil circulaire, mais non, rien ne cloche. "Quoi, t'as loué ça !". Là, le ton employé m'en apprend davantage, visiblement ce tas de bric-à-brac ne fait pas mouche face à une angevine fraîchement émancipée du cocon familial. Ai-je loué ça ? Ben, "non, je l'ai acheté... en fait je suis propriétaire". C'est vrai que sur l'annonce, je parlais de colocation. "C'est crade", lâche en guise d'achèvement ma peut-être-plus-si-future-coloc-que-ça. Je me lance dans une explication sur le fait que je viens d'emménager et que tout n'est pas complètement terminé. La cuisine, notamment, a besoin d'être rénovée et j'en suis bien conscient, "d'ailleurs c'est pour ça que je loue afin de pouvoir payer les travaux". L'argument semble trouver faveur aux yeux de Valentine. Non, se reprend-elle, ce n'est pas si crade que ça, simplement il n'y a aucun équipement et elle n'a jamais vu ça. Je la place derechef dans le sac "jeune bourgeoise échappée des jupes de maman", classification hative mais bon dans l'urgence mon cerveau ne fait pas dans le détail. Le reste de la visite ne se passe pas trop mal si l'on exclu la découverte du frigo (là, je n'ose pas l'écrire alors il faudra venir me le demander :)). On passe une heure à discuter dans le salon, pièce qu'elle "n'osera pas investir", on verra bien. Et la petite jeune s'en retourne vers sa ville natale.

Dans quelques jours j'aurai sa réponse.

This page is powered by Blogger. Isn't yours?