Friday, September 23, 2005

Comme tout le monde me la réclame à longueur de journée, j'ai décidé de vous faire une faveur à tous : oui, vous avez bien compris, voici pour vous en exclusivité la photo de ma colocataire (1) !

Cliquez ici pour voir la photo !!!

Bon évidemment, je l'ai quelque peu censuré pour la rendre publiable. Certains détails "résillés" n'étaient pas trop montrables sur un blog tout public ;-)

(pas trop déçus qd même ?)


(1) : Le Petit Robert et la rousse confirment : "colocatrice" est un mot qui n'existe pas, ne comptez donc pas sur moi pour l'inventer.

Wednesday, September 21, 2005

Message de Valentine : "C'est ok pour la coloc". L'aventure commence !

Autour de moi la nouvelle se répand comme une trainée de poudre, tout le monde veut voir sa photo ! Comme dans le loft de M6, tout l'intérêt consiste à essayer de deviner si elle et moi allons conclure.

Saturday, September 17, 2005

Cela faisait un mois que cette chambre vide trainait désoeuvrée dans mon appartement, il était temps de lui trouver une occupation. C'est chose faite depuis aujourd'hui : je viens de recruter une jeune étudiante du nom de Valentine pour la louer à partir d'octobre ! Fut-elle humaine, cette bonne vieille chambre sauterait de joie, en attendant son vieux coeur se contente de battre la chamade... Enfin utile !

Alors voilà, Valentine est venu en train d'Angers afin de trouver une colocation de courte durée, un mois ou deux. Ce n'est en effet pour elle qu'une solution temporaire : son objectif, m'explique-t-elle, est de trouver une chambre à louer dans Paris intra-périph pour 350 euros par mois tout compris. Hum, nous sentons bien là l'insousciance d'une provinciale venant tenter sa chance dans la capitale, mais bien peu au courant des règles du jeu en vigueur dans celle ci... Pour 350 euros ma belle, tu n'auras guère mieux qu'un placard, et bien heureuse t'estimeras-tu si l'eau courante parvient jusqu'à lui ! C'est en des termes légèrement différents ("euh bah ça risque d'être chaud...") que j'explique la situation à ma future pensionnaire. Qui ne s'en émeux pas outre mesure : pour elle, la principale préoccupation est de savoir ce que vaut son école, car à part le fait qu'on y enseigne le "management", elle ne sait pas grand chose sur ces dix-huit heures de cours hebdomadaire, si ce n'est que cela semble bien peu. Nous verrons bien.

On continue la visiste de l'appartement. La chambre qu'elle occupera semble lui plaire, malgré le sol légèrement fissuré et les murs un tant soit peu tâchés. Par chance, elle ne remarque pas que la porte ne ferme pas, bah je compte rattraper le coup à la lime ce week end, et puis de toute façon son loyer doit justement me permettre d'entreprendre quelques menus travaux. En parlant de ça, nous parvenons justement à la pièce la plus dérangeante de l'appartement, je veux parler de :

LA CUISINE.

Ok j'exagère exprès pour faire monter la sauce, mais tout de même : la cuisine ne possède pour tout rangement qu'un placard situé sous l'évier, soit 80 cm de large (j'ai tout mesuré avant d'aller chez Ikea). Autant dire que parmi les ustensiles et autres victuailles, il y a eu des exclus du logement, qui campent partout où ils peuvent : sur le frigo, le lave linge, dans un carton rescapé du déménagement, voire par terre pour les plus mal lottis. Quant à leur organisation sociale, elle tient en quatre lettres : VRAC. Nous entrons et "Aaaah !". Cri de surprise de Valentine qui écarquille les yeux, mais pourquoi ? Flashe-t-elle sur ma cuisine à ce point là, ou bien ? Je jette un rapide coup d'oeil circulaire, mais non, rien ne cloche. "Quoi, t'as loué ça !". Là, le ton employé m'en apprend davantage, visiblement ce tas de bric-à-brac ne fait pas mouche face à une angevine fraîchement émancipée du cocon familial. Ai-je loué ça ? Ben, "non, je l'ai acheté... en fait je suis propriétaire". C'est vrai que sur l'annonce, je parlais de colocation. "C'est crade", lâche en guise d'achèvement ma peut-être-plus-si-future-coloc-que-ça. Je me lance dans une explication sur le fait que je viens d'emménager et que tout n'est pas complètement terminé. La cuisine, notamment, a besoin d'être rénovée et j'en suis bien conscient, "d'ailleurs c'est pour ça que je loue afin de pouvoir payer les travaux". L'argument semble trouver faveur aux yeux de Valentine. Non, se reprend-elle, ce n'est pas si crade que ça, simplement il n'y a aucun équipement et elle n'a jamais vu ça. Je la place derechef dans le sac "jeune bourgeoise échappée des jupes de maman", classification hative mais bon dans l'urgence mon cerveau ne fait pas dans le détail. Le reste de la visite ne se passe pas trop mal si l'on exclu la découverte du frigo (là, je n'ose pas l'écrire alors il faudra venir me le demander :)). On passe une heure à discuter dans le salon, pièce qu'elle "n'osera pas investir", on verra bien. Et la petite jeune s'en retourne vers sa ville natale.

Dans quelques jours j'aurai sa réponse.

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